"Une rencontre, c'est le commencement d'un Monde"
Nous nous retrouvons tout les deux en Suisse, à l'aube de nos 40 ans, grâce aux pouvoirs du bol chantant.
Tous deux originaires des volcans d'Auvergne, des liens avec l' Algérie nous rapprochent aussi.
C'est tout naturellement que nos chemins fusionnent.
La plus belle et authentique façon de témoigner de notre reconnaissance, est d’œuvrer ensemble à travers la puissance du bol chantant.
Jessica
Ingénieure du son de métier, je suis une passionnée du son.
Le son m'accompagne consciemment depuis que je suis une enfant, rien ne m'apaisait plus que d'entendre le son des chaussures à talons de ma mère qui caressaient le goudron lorsqu'elle me tenait par la main pour m'amener jouer au parc.
Aussi vieux que ce souvenir puisse être, il est toujours vivant et étincelant en moi. C'est ça la puissance du son. Il n'a aucun "espace-temps" et n'appartient qu' à l'immensité de
l' existence.
Après avoir traversé des obstacles de vie ressentis avec une insondable densité, j'éprouve l' urgence de remettre en question mes fonctionnements, mes croyances, mes paradoxes.
Après plus de 10 ans de bons et loyaux services en tant qu'ingénieure du son, mes oreilles saturent, j' écoute, mais je n' entends plus rien. Je plaque tout en 2015. Je pars auprès de Mooji à Monte Sahaja au Portugal pour commencer à expérimenter la saveur des retraites silencieuses.
La lumière se fraye un chemin, je commence à me nourrir du "silence".
Ironie du sort : après quelques mois je suis "engagée" en tant qu'ingénieure du son dans l'Ashram. Je commence à comprendre, à entendre.
Curieuse et passionnée, à mon retour en Suisse je ressens le besoin d' explorer davantage les paradoxes entre le son et le silence, constatant qu' un fossé était en apparence dressé entre ces deux opposés, ces deux mondes. Ma recherche s' oriente alors vers les vibrations sonores,
l' aspect organique et puissant des fréquences.
Mon chemin croise celui de Romain Celeyron du Tigre Blanc institut de Genève, et c' est tout naturellement que je commence à me former à la sonothérapie.
Aujourd'hui, je souhaite transmettre cette puissante pratique qui m' a aidée à être en accord avec moi-même.
J' ai hâte que vous puissiez gouter à cette saveur vibrante.
Medhi
Parler de son parcours est chose simple, parler de soi l’ est moins. Pourtant les deux sont intrinsèquement liés.
Mon parcours professionnel se résumerait en une utopie universelle, celle de réparer le monde.
Réparer ce qui est cassé, ce qui ne fonctionne pas, ce qui est laissé de côté. Pour toutes ces raisons, une évidence m’était apparue, le travail social.
Aider, accompagner, être aux côtés de.
J’ ai pu m’ épanouir dans ce milieu et donner.
J' ai donné et reçu.
Mais petit à petit, l’ énergie dépensée pour
l’ autre finit par se tarir. Que se passe-t-il ? Où suis-je à présent ?
Après plusieurs années à ne pas prendre soin de moi et à m' oublier, je décide alors de faire le grand saut, celui de la pleine conscience.
Très bien, mais comment ? Par où commencer ? De quoi ai-je besoin ? Envie ?
D’abord par une rencontre, celle du Yoga. Intense, physique à pratiquer de 8 à 9h par semaine.
Nécessaire certes, mais incomplète, une porte ouverte à la réappropriation d’un corps laissé de coté pendant des années mais un simple entrebâillement à une dimension plus spirituelle.
Ensuite arrive une nouvelle pratique. Ancestrale, spirituelle, humaine. Le bol chantant.
C’ est auprès de Romain Celeyron, musicien et sonothérapeute, qui a vécu plus de 7 ans au Népal auprès de son maitre Shree, que Romain a acquis ce savoir-faire ancestral. Un incroyable privilège.
A travers cette formation, je fais maintenant partie d’ une famille, je suis lié à cette tradition et je me dois de la pratiquer dans les règles de
l' art et de la transmettre.
A moi de vous l’ offrir a présent.